Le Collège Noir

Alors en fait non. Je ne trouve pas. Par rapport à leurs travail sur le short qu'ils ont produit pour Love Death Robots (et notamment Ulysse lui même en key/lead) je trouve la série "meh".
Et en studios/productions Françaises en fait la barre est haute, TRES hautes, quand tu prend un 2minutes Animation (zombillenium, oui c'est un poil du cellshading mais quand même <_<) un Dwarf (miraculous ? Ok c'est de la 3D, mais les techniques de prod chez la cachette utilisent aussi de la 3D et de l'outils informatique) folivari (Ernest et Celestine) ou encore forticheprod (Arcane et Jinxed), on peut pas dire que la France est à la ramasse en termes de productions (et c'est sans parlé des poids lourds et affiliés du genre Illumination, voir Ankama).

La "remarquabilité" de la production ici n'est pas au niveau de sa qualité mais plutôt du fait que ça soit une coprod Toei/ADN/La Cachette (dans le désordre)

Alors oui on peut me reprocher de comparer l'incomparable avec notamment les problématiques de budget, des studios notablement plus gros (mais pas tant que ça en fait <_<) mais non. J'ai peut être des standards placés haut mais je ne saluerai pas la qualité technique de l'animation présentée ici et d'un point de vue artistique, ce sont des gros partis prit clivants qui bien que plaisants (ça fait des jolis arrêts sur image) sont très desservis par la technique. Et l'histoire est banale. A titre de comparaisons dans les projets multi BD/Coprod Japon, récemment on a eu Radiant.

c'est vrai que cette série ne mérite pas une seule seconde d'exister par rapport à one piece ou quelconque autre œuvre de renommée internationale, maintenant si on arrête deux secondes de comparer ou de faire des rapports faut tout simple admettre que cette série est au minimum un 9/10 et que si t'as une critique à faire elle ne sera jamais objective mais purement et simplement subjective car elle ne représente pas la réalité des choses.

Il y a des éléments objectifs comme le nombre de key frames sur les animations personnages (3p, 6p, 12p), l'utilisation de certaines techniques pour fluidifier les mouvements (variable key anim, in betweening), la colorisation (aplat, dégradé, blending, edging, même si il peut y avoir des choix artistiques ici qui seront subjectif), la surutilisation de gros plans pour masquer l'arrière plan, où des personnages/animation fondamentalement fixe, le nombre de détails animés à l'écran (foule no name ou détaillée, arrière plan animé/riche), gestion des éclairages, la composition (et la colorimétrie).

Ca ne reste qu'un exemple non exhaustif des éléments qui sont qualifiable objectivement (voir qualifiable ET quantifiable)

Quelques exemples en termes d'anime : Monogatari, l'animation est rendue simplissime sur de nombreux plan pour servir l'artistique et l'histoire, le décors est presque schématisé et non dessiné, il est abstrait au maximum, et il y a 0 foule, parce que ça ne sert pas l'histoire, pour éviter d'avoir à dessiner beaucoup de scènes très détaillés et donner un certain rythme à la narration, Shaft a utilisé la technique des intercalaire utilisée dans le cinéma muet, en revanche, les personnages dès la première saison sont presque tous en 12p+, l'emphase est sur les dialogues et les personnes principaux. C'est pas subjectif (alors qu'il y a une composante de choix artistique), c'est factuel et c'est qualifiable.

Pain VS Naruto, le combat, presque tout le monde s'accorde à dire que c'est moche et illisible, alors que d'un point de vu technique c'est assez oufissime (et le budget de la saison est passé sur ces 10 minutes), c'est aussi qualifiable et quantifiable et non subjectif.

Et se conférer à mon autre message plus bas, je n'ai pas dis que la série ne méritait pas d'exister, à aucuns moments. A partir de là, si émettre une critique constructive et argumentée c'est considéré comme tel, A quoi sert la section avis, autant mettre juste 2 options : j'aime ou j'aime pas.

ah oé le relou

Je serais curieux que tu nous expliques comment tu fais des parallxes sans ordinateur.

Avec un banc titre multiplan pour l'animation. En cinéma classique, un bête travelling, c'est la base.